JACQUES CHIRAC, L’AMI DU LIBAN

JACQUES CHIRAC, L’AMI DU LIBAN

Par Elie MASBOUNGI

Jacques Chirac, l’ami du Liban et des Libanais.

Nous avons vécu et senti ce qui pour les autres était un simple slogan.

Nous, c’est  ce petit groupe de correspondants libanais accrédités en France, représentant également de prestigieux médias arabes.

A chaque occasion et durant tout son mandat, son visage s’éclairait d’un sourire, d’un clin d’œil dès qu’il voyait l’un de nous.

Même parmi la foule des grandes réceptions ou des conférences de presse de l’Elysée ou lors des voyages présidentiels à l’étranger.

Il venait vers nous ou nous invitait d’un geste discret à l’approcher. Il nous reconnaissait de loin et nous appelait par nos prénoms, noms ou par le titre de notre journal. Il se sentait bien avec nous et ne manquait pas de nous le faire sentir.

Où est donc passée Randa (Takieddine) ? Je n’ai pas vu Michel (Bounajem) nous demandait-il.

Il ne manquait pas de nous donner de précieuses infos au grand dam de ses conseillers  ou, parfois, sous leur regard bienveillant…

Un de ses gestes d’amitié nous a valu un « CHIRAC A L’ORIENT LE JOUR » en première page. Quelques phrases lancées, en me prenant par le bras, sur une conférence à Helsinki où s’étaient réunis des pays donateurs, en prélude aux conférences « Paris I » et « Paris II ». Pour me dire que, contrairement à certaines informations de presse, l’aide internationale au Liban serait massive et que ses contacts à ce sujet sont plus qu’encourageants.

Je laisse à mes confrères le soin d’évoquer les mille et une facettes de l’affection de Jacques Chirac pour le Liban, me contentant de ces quelques lignes en signe d’hommage au Grand Président qu’il fut.

VOIR EGALEMENT  : https://www.lorientlejour.com/article/1008530/chirac-et-le-liban-en-quelques-dates.html

LE PATRIARCHE GREC-CATHOLIQUE YOUSSEF ABSI SOUHAITE LA PLEINE CITOYENNETE POUR LES CHRETIENS AU MOYEN-ORIENT

Reçu ce dimanche à l’Elysée par le Président Emmanuel Macron : LE PATRIARCHE GREC-CATHOLIQUE YOUSSEF ABSI SOUHAITE LA PLEINE CITOYENNETE POUR LES CHRETIENS AU MOYENt-ORIENT

 Paris, d’Elie MASBOUNGI

En France, depuis quelques jours à l’invitation de l’Œuvre d’Orient, le Patriarche grec-catholique d’Antioche, S.B. Youssef Absi, a été reçu dimanche à l’Elysée par le Président Emmanuel Macron. L’entretien a porté sur la question des chrétiens d’Orient et le soutien de la France aux chrétiens de Syrie, du Liban, d’Egypte et des autres pays où les communautés chrétiennes connaissent des difficultés les poussant parfois à l’exode.

Le patriarche Absi a confié à «L’Orient Le Jour » ses impressions avec le Chef de l’Etat français qui  a exprimé lors de leur entretien son soutien aux chrétiens vivant au Moyen-Orient.

Le chef de l’Église melkite a exprimé le souhait d’une entente franco-européenne sur une position minimale de soutien. Il a insisté sur le fait que l’aide aux chrétiens d’orient passe nécessairement par un renforcement de leurs institutions religieuses et sociales sur place.

« C’est très important car nous les chrétiens d’orient nous avons un rôle effectif à jouer dans l’évolution des sociétés surtout dans le domaine des droits de l’homme, dans celui de la citoyenneté et de la prospérité des sociétés moyen orientales.  Les chrétiens d’orient dans les pays musulmans refusent d’être considérés comme des minorités, ici en France, on parles des minorités chrétiennes, nous refusons d’être considérés comme des minorités,  nous sommes des citoyens, nous avons tous les droits et tous les devoirs, car nous sommes un composant originel de cette région du monde, nous pouvons encore jouer un rôle déterminant comme nous l’avons déjà fait dans le passé, comme dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du service social, de la politique, de l’économie, de la culture. »

Le patriarche ajoute « Les événements sanglants qui ont accablé les pays de notre région ont poussé les jeunes à quitter leur patrie respective pour chercher refuge ailleurs, la situation économique difficile aidant, surtout maintenant. Leur désir d’expatriation est encouragé par les facilités que semblent leur offrir les pays d’accueil. Comment collaborer avec la France et l’Europe pour donner aux fidèles chrétiens les moyens de rester dans leur pays ? Personne ne quitte son pays s’il n’a une raison majeure. L’émigration est un phénomène naturel qui a touché de nombreux pays depuis le XIX° siècle. Il faudrait mettre en place une politique de concertation entre les communautés concernées par cette question et les puissances occidentales ».

Sur le nombre des chrétiens ayant quitté la Syrie notamment, poussés par les guerres et les exactions subies, le patriarche Absi n’a pas souhaité donner des chiffres : les migrants sont moins nombreux que ceux qui ont décidé de rester au pays. Il a expliqué que les institutions religieuses et civiles apportent une aide et un soutien à leurs communautés mais ne peuvent prendre la décision à la place des fidèles de rester sur place ni d’inciter ceux qui ont choisi l’exil de revenir.

LE DRIAN : En visite à Beyrouth fin avril

En visite à Beyrouth fin avril : LE DRIAN INSISTERAIT SUR UNE ACCELERATION DES REFORMES ET CONFIRMERAIT UN SOUTIEN AUX PLANS HUMANITAIRE ET CULTUREL

Paris, d’Elie MASBOUNGI

La prochaine visite au Liban de M. Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, serait placée sous le signe de l’encouragement des responsables libanais à accélérer les réformes nécessaires à la concrétisation de l‘aide décidée lors de la conférence CEDRE et aussi d’un accompagnement français pour la solution du problème des réfugiés syriens.

Le chef de la diplomatie française se rendrait à Beyrouth fin avril, indiquent des sources proches du Quai d’Orsay, ajoutant que ses entretiens avec les responsables libanais porteraient également sur des questions bilatérales, notamment dans le domaine culturel où le gouvernement français pourrait aider à la restauration des sites archéologiques, et d’œuvres d’art afin d’aider nos autorités compétentes à valoriser notre patrimoine religieux et promouvoir un tourisme culturel  et patrimonial.

Pour en revenir aux deux premiers titres de la visite de M. Le Drian au pays du Cèdre, des milieux diplomatiques français et arabes qui suivent de près la situation au Liban, laissent entendre qu’une certaine satisfaction de la France sera exprimée quant au démarrage même timide des réformes ou plutôt ce qui doit précéder les réformes, à savoir l’entente sur le nouveau budget de l’Etat et l’approbation en conseil des ministres du « Plan de l’Electricité ».

En ce qui concerne les réfugiés syriens et selon des milieux politiques franco-arabes  bien informés, M. Le Drian réaffirmera le désir de son pays d’aider à leur retour dans les délais les plus courts et dans des conditions acceptables partant du principe que les vues françaises à ce sujet ne sont pas éloignées de la position libanaise unanime ; alors que certains pays estiment qu’il faudra attendre bon moment encore une solution politique à Damas.

Toujours selon ces milieux, les entretiens franco-libanais porteront certainement sur la crise syrienne sous ses divers aspects et sur la conjoncture régionale où les vues françaises sont claires mais nécessitent certains éclaircissements. A savoir la complexité de l’entente israélo-russe dans la région, l’ambiguïté de la position turque et des intérêts d’Ankara à ses frontières avec la Syrie et l’Irak et d’autres points sur lesquels la voix de la France se fera entendre par la bouche de son ministre des Affaires étrangères.

Inversement, le chef du Quai d’Orsay voudra certainement entendre les vues libanaises sur les relations libano-iraniens marqués au coin par l’activité du Hezbollah Au Liban et en Syrie. Ceci pour aider le Liban à esquiver éventuellement de trop fortes pressions américaines qui se profilent à l’horizon.

Sur ce point précis, Paris, qui ne cesse de réaffirmer son soutien au gouverneur de la Banque du Liban, pourrait rassurer Beyrouth sur une nette position par rapport à des pressions américaines consistantes qui fragiliseraient encore la situation économique et financière du Liban.

Les entretiens de Jreissati à Paris : L’ACADEMIE DU DIALOGUE ET LA PAIX ET LA VISITE DE MACRON

Les entretiens de Jreissati à Paris : L’ACADEMIE DU DIALOGUE ET LA PAIX ET LA VISITE DE MACRON

Paris , d’Elie MASBOUNGI

Le ministre d’Etat Salim Jraissati a clôturé hier une visite officielle en France où il a eu des entretiens avec de hauts responsables rencontré des hauts responsables de l’Elysée et du  Quai d ‘Orsay avec deux thèmes principaux, à savoir la création à Beyrouth d’une « Académie du Dialogue et la paix » – préconisé par le Président Michel Aoun et la perspective d’une visite au Liban du Chef de l’Etat français, M. Emmanuel Macron. ==>LIRE LA SUITE VIA CE LIEN